AFRICAINS LIBÉRÉS DES MAINS D'UN NÉGRIER ARABE DU ZANZIBAR EN 1884 (Ofosu-Appiah, p.82)
I. LES PRÉTENTIONS DE LISLAMAujourdhui il y a de nombreux Afro-Caraïbes et Afro-Americains qui se convertissent a lIslam. Selon les recherches, ces nouveaux Musulmans se sont convertis avant tout parce quils pensaient que lIslam était une religion de "fraternité et dégalité". Beaucoup dentre eux croyaient que lIslam navait pas de problèmes raciaux et quil nétait pas impliqué dans la traite des esclaves, ainsi que plusieurs pays occidentaux européens.
Abd-al-Aziz Abd-al-Zadir Kamal écrit en "LIslam et la question raciale": "Dans lIslam, lhumanité constitue une seule grande famille, créée (avec)... diversité de couleur de la peau... (pour cette raison)... en adorant Dieu, tous les hommes sont égaux, et un Arabe na pas la priorité sur un non Arabe Tous les êtres humais sont... égaux et les mariages sont conclus sans tenir compte de la couleur de la peau." Il affirme donc que dans lIslam il y a l'harmonie raciale et que tous, indépendemment de leur couleur, ont "les mêmes droits sociaux les obligations légales... lopportunité de trouver du travail et... la protection de leur personne" (pag. 64).
Mais est-ce vrai? Ces prétentions sont-elles valables à la lumière de lhistoire? Voyons par exemple la question delesclavage de lIslam.
II. LES SOURCE ISLAMIQUES CONFIRMENT-ELLES CES PRÉTENTIONS?
Malheureusement il y a beaucoup de personnes de couleur noire qui croient que lattaque acharnée des Arabes à lOccident saccorde avec la cause africaine. Cest une erreur mortelle. Les premiers écrivains Musulmans des traditions islamiques (qu-ont été rédigées assez tard, cest-à-dire entre le 9ème et le 10ème siècle après J.C.) admettent que déjà aux temps de Mahomet il était devenu approprié de propager ses idées par des conquêtes militaires; donc il nest pas surprenant que selon la tradition il ait dit: "Laction la plus digne dattention et la meilleur source de gain est la guerre" (Mishkat II, pag. 340).
Quand les premiers leaders de la conquête arabe (cest-à-dire Abu Bakr, Umar et dautres) envahissaient les pays, lhistoire démontre que les habitants innocents pouvaient être dominés ou bien "accepter la mort par lépée" (Dictionary of Islam, pag. 24).
Le Coran même commande aux Musulmans: " tuez ces faiseurs de dieux, où que vous les trouviez; et capturez-les, et assiégez-les, et tenez-vous tapis pour eux dans tout guet-apens..." (Sourate 9:5). En outre il recommande aux Musulmans davoir des esclaves, hommes et femmes (Sourate 4:24-25).
Selon la tradition islamique le général Abu Ubaidah, durant le siège de Jérusalem, donna le choix aux habitants "daccepter lIslam ou bien de se préparer a être tués par lépée" (Rau Zatu, Volume II, pag. 241).
Les compilateurs Musulmans à la fin du 9ème siècle admettent franchement que Mahomet fut un chef militaire. Alors que les premières descriptions de la vie de Mahomet en disent peu sur son activité prophétique, il abonde de récits, concernant ses batailles. Al-Waqidi (mort en 820) estime que Mahomet fut impliqué personellement dans 19 batailles sur 26 (Al Waquidi 1966:144). Ibn Athir dit que leur nombre a été de 35 (Ibn Athir, pag. 116), alors que Ibn Hisham (mort en 833) lévalue à 27 (Ibn Hisham, pag. 78).
Le conseil belliqueux de Mahomet à ses partisans fut celui-ci: "Faites la guerre avec moi pour envahir la Sirie, peut-être aurez-vous les filles de Al Asfar" (Al Waqidi 1966:144). Il faut savoir que Al Asfar était un homme daffaires africain LIBRE ayant de très belles filles au point que "leur beauté était devenue proverbiale" (Al Waqidi 1966:144).
Par conséquent, les pauvres disciples de Mahomet ne restèrent pas pauvres pour longtemps. Ils devinrent ultra-riches avec les butins de la guerre, et accumulèrent beaucoup danimaux et dESCLAVES, et en plus beaucoup dor (Mishkat, Volume II, pag. 251-253, 405-406).
Il nest pas surprenant que Ali Ibn Abu Talib se vantât en disant: "nos fleurs sont lépée et le poignard. Les narcisses et les myrtes ne valent rien; notre boisson est le sang de nos ennemis, notre calice est leur crane après les avoir combattus" (Tarikh-ul Khulafa, pag. 66-67).
Il nest pas surprenant que le Coran résonne de cette pensée en disant: "Lors donc que (en combattant) vous rencontrez ceux qui mécroient, alors, frappez aux cols. Puis, quand vous les avez dominés..." (Sourate 47:4) et "Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu..., et ceux des gens du Livre (cest à dire les Juifs et les Chrétiens)..." (Sourate 9:29).
III. LHISTOIRE CONFIRME-T-ELLE CES PRÉTENTIONS?
Le général musulman Amr Ibn AlAs envahit lEgypte de 639 à 642 (Williams 1974:147-160). LEgypte ne lui suffit pas et pour cela il tenta de coloniser la Makuria, un royaume Chrétien indépendant. Mais le roi Kalydossas découvriet le complot on 643. Al'As tenta de nouveau de s'emparer de la Makuria en 651, mais il échoua et il fut contraint de signer un traité de paix (Williams 1974:142-145).
En 745 le général Omar, le nouveau gouverneur dEgypte, intensifia la persécution des Chrétiens, mais le roi Cyriacus de la Makuria réussit à stopper cette nouvelle attaque (Williams 1974:142-145). En 831 le roi Zakaria, le nouveau monarque de la Makuria s'inquiéta à cause des chasseurs musulmans desclaves qui envahissaient son pays (lactuel Soudan). Il envoya une délégation internationale au calife de Bagdad, de manière que ces violations du traité de paix fussent arrêtées, mais il ne reçut aucune aide (Williams 1974:142-145).
Le sultan Balbar dEgypte continua à violer le traité de 651 (voire Sourate 9:1-4). Plus tard, en 1274, les Musulmans de lEgypte subjuguée, commencèrent à coloniser et à détruire lAlwa, la Makuria et la Nobatia, les 3 royaumes antiques chrétiens en Afrique. Les peuples de ces nations, autrefois indépendantes et rayonnantes, furent vendus comme esclaves.
Alors que lIslam et la culture arabe se répandaient en Afrique, se diffusaient également lesclavage et le génocide culturel. On commença à faire la guerre pour avoir des esclaves africains. Kumbi Kumbi, la capital du Ghana, fut détruite par les envahisseurs musulmans en 1076. Le Mali avait une "mafia" musulmane qui "encourageait" les rois africains du Mali à embrasser lIslam. Cette "mafia" contrôlait les importants caravaniers et les ports commerciaux de lAfrique. Les Musulmans réussirent à semparer des places les plus importantes du gouvernement et commencèrent à changer lhistoire antique du Mali de façon que les évènements préislamiques furent effacés. Pour des raisons de sécurité, le gouvernement du Ghana des Mossi, conscient du pouvoir des commerçants musulmans, institua un département gouvernemental pour contrôler lespionnage musulman (Davidson,Wills et Williams).
La traite islamique des esclaves se déroulait également autour du Lac de Giad, dans les états musulmans de Bagirmi, Wadai et Darfur (OFahley et Trimmingham 1962:218-219). Au Congo les négriers Jallaba commerçaient avec les Kreish et avec les Azande, un peuple du nord (Barth et Roome). Également fréquentée était la route qui suivait la ligne de partage des eaux entre le Nil et le fleuve Congo, où les négriers arabes-musulmans (par exemple Tippu Tip du Zanzibar) arrivèrent des zones orientales de lAfrique (Roome 1916, et Sanderson 1965).
Dans lAfrique orientale, les promoteurs du commerce des esclaves étaient les peuples Yao, Fipa, Sangu et Bungu, tous Musulmans (Trimmingham 1969 et Gray 1961). Sur la rive du Lac Nyasa (appellé actuellement Lac du Malawi) fut institué en 1846 le sultanat musulman du Jumbe avec le but précis de favoriser le commerce des esclaves (Barth 1857 et Trimmingham 1969). En 1894 le gouvernement britanique évalua que le 30% de la population de Hausaland étaient constitués dex-esclaves. Il en était ainsi aussi dans lAfrique occidentale française entre 1903 et 1905 (Mason 1973, Madall et Bennett, et Boutillier 1968).
IV. LISLAM AUJOURDHUI
A. CES PRÉTENTIONS SONT-ELLES VALABLES?
Les Africains modernes ont pratiqué trop longtemps lamnésie sélective quant à lesclavage islamique. Les Africains de couleur ont mis effectivement lemphase sur limpact destructif du colonialisme européen et du commerce transatlantique des esclaves, mais ils ont étrangement ignoré la traite arabe-musulmane des esclaves en Afrique, de durée plus longue et dont l'effet fut dévastant.
On nentend pratiquement jamais parler des Africains qui étaient contraints dimmigrer à cause des incursions des négriers musulmans de louest, de lest et du nord dAfrique après le 7ème siècle. Les esclaves africains, transportés par voie navale de Zanzibar, Lamu et dautres ports est-africains, nétaient pas conduits en Occident (ainsi que certains Musulmans veulent nous le faire croire), mais aboutissaient en Arabie, en Inde et dans dautres états musulmans en Asie (Hunwick 1976, et Ofosu-Appiah 1973:57-63). Des rapports non-officiels évaluent que plus de 20 millions dAfricains ont été vendus en tant quesclaves par les Musulmans entre 650 et 1905 (Wills 1985:7)! Il est intéressant de remarquer que la majorié de ces 20 millions desclaves nétait pas constituée par des hommes, mais par des femmes et des enfants qui sont plus vulnérables (Wills 1976:7). Ceci est logique, vue que la position du sexe femminin dans le Coran a toujours été inférieure à celle du sexe masculin (Sourate 2:224; 4:11,34,176).
Les théologiens musulmans, comme le fameux Ahmad Baba (1556-1527), soutenaient que "...la raison de lesclavage imposé aux Soudaniens est leur refus de croire (c'est pourquoi) il est légal de semparer de quiconque est capturé en tant quinfidèle... Mahomet, le prophète, réduisait en esclavage les personnes, parce quelles étaient Kuffar (Cest alors) légal de posséder les Etopiens " (Baba pag. 2-10).
Hamid Mohomad (alias "Tippu Tip"), qui est mort en 1905, était un des négriers les plus commerçants de Zanzibar. Chaque année il vendait plus de 30.000 Africains (Lewis pag. 174-193 et Ofosu-Appiah 1973:8). Il est important de se souvenir que la traite des esclaves à Zanzibar a continué jusqu en 1964! En effet, en Mauritanie la traite na pas été déclarée officiellement illégale avant 1981, alors quau Soudan on continue jusquà aujourdhui, selon un rapport de lONU du 1994 (voire aussi Ofosu-Appiah 1973:57-63; "The Times" du 25 aout 1995; Darley 1935; MacMichael 1922 et Wills 1985). Ces exemples concernent un esclavage uniquement islamique.
B. FAUT-IL RECONNAITRE CES PRÉTENTIONS?
On survole généralement les fait cités ci-dessus, on les ignore et on les oublie dans la littérature, pour le simple fait quil nest pas "correct politiquement" den parler. Étant moi-même Africain, je dis honnêtement que nous devons révaluer le rôle de limpérialisme européen du 19ème siècle reconnaissant quil a été, malgré la "mauvaise presse" dont il jouit, une des rares force qui a arrêté limpérialisme arabes-musulman sur le continent africain. Les Musulmans arabes daujourdhui discréditent limpérialisme occidental du passé sans considérer ou discuter largument de leur propre histoire sordide du continent.
CONCLUSION
Ceci a été un bref résumé de lesclavage islamique en Afrique. Les compilateurs du Coran et les écrivains islamiques postérieurs admettent que la guerre et la traite des esclaves furent les moyens les plus efficaces pour semparer des pays neufs et indépendants en Afrique. Cette théologie a gravement endommagé non seulement la vie de famille africaine, mais aussi lantique héritage chrétien en Afrique et le développement économique jusquà aujourdhui. LIslam a délibéremment attaqué dabord les femmes et puis les enfants, la partie la plus vulnérable et importante de la population africaine. Les hommes qui nont pas été vendus comme esclaves ont été simplement tués. La colonisation et lesclavage islamiques ont commencé plus de 1000 ans avant la plus récente et brève traite européenne et transatlantique (Hughes 1922:49). Beaucoup de cultures africaines, aussi bien païennes que chrétiennes, ont été détruites. Pourquoi?
En plus, pourquoi les Musulmans ne protestent-ils pas contre lesclavage imposé aux Africains dans le Soudan daujourdhui et pourquoi ne larrêtent-ils pas? Leur silence est très éloquent! Alors que les esclaves dans les pays occidentaux ont été libérés, il y a des siècles, les Africains se demandent pour combien de temps encore lesclavage durera encore sur le continent africain.
Le Seigneur Jésus a dit: "Allez, faites de toutes les nations des disciples", y compris lAfrique (Matthieu 28:19-20). Il ne nous a pas demandé de faire la guerre ou de réduire les peuples en esclavage. Au contraire, lorsque le Fils de Dieu taura libéré, tu seras vraiment libre. En fait, la Bible condamne tout genre dimpérialisme, aussi bien arabe, queuropéen, asiatique ou africain (voire Exode 23:4-5; Levitique 19:15; Deutèronome 27:17; Proverbes 10:2-4, Isaie 5:20; Matthieu 5:13-18, 38-48, 15:19; Jean 18:36-37; Romains 1:16-3:20; Hébreux 11:8-16 et Jacques 4-5). Jésus a également dit: "vous les reconnaitrez à leurs fruits". Les Chrétiens moraves blancs de lAllemagne se "vendaient" délibéremment comme esclaves pour pouvoir prêcher lévangile aux esclaves noirs des Indes occidentaux! Les Arabes musulmans auraient-ils fait quelque chose de semblable pour les noirs? Le bon arbre de Jésus Christ porte de bons fruits. Le mauvais arbre de lIslam a porté de mauvais fruits en Afrique à partir de 639 et après, et il continue à le faire encore aujourdhui. C'est à toi de faire la comparaison et de prendre position!
Frère Banda
*Ce traité a été réalizé par des Chrétiens évangéliques pour diffuser efficacement la vérité de Jesus le Messie aux Musulmans.
Attention: Les citations sont prises du "Le Saint Coran", traduction et commentaire de Muhammad Hamidullah, Nouvelle Edition 1989